179, rue La Fayette
75010 Paris
Tél.-Fax : 01.45.79.07.59
E-mail : adherent@generations-futures.fr
Site : http://www.generations-futures.fr
Profil
Avec 4378 adhérents en 2024, Générations Futures (GF) est la principale association française de lutte contre les pesticides. GF veut la suppression de tous les pesticides de synthèse et la mise en place d’une agriculture 100% bio. Ces dernières années, l’association a élargi ses combats aux pollutions chimiques en général (perturbateurs endocriniens, PFAS…) et il lui arrive de se mobiliser ponctuellement sur d’autres thématiques, comme en s’opposant aux OGM, à la «Ferme des 1000 vaches» ou au CETA.
L’association a connu un succès rapide, devenant ainsi un interlocuteur incontournable aussi bien pour les autorités que pour les médias en ce qui concerne les pesticides. Cette réussite est due à sa stratégie de communication anxiogène qui repose principalement sur le danger que représenteraient les pesticides pour la santé, un moyen jugé efficace pour intéresser les journalistes et mettre la pression sur les responsables politiques. D’ailleurs, GF collabore étroitement avec certains journalistes, comme Martin Boudot en 2016 sur le «Cash Investigation» consacré aux pesticides et, en 2022 et 2025, sur les émissions «Vert de rage» consacrées aux PFAS et aux «pesticides interdits».
Toutefois, GF manie souvent les chiffres afin de susciter la peur ou dénigrer l’agriculture conventionnelle. En 2022, par exemple, GF affirme que «l’agriculture conventionnelle utilise plus de cuivre en tonnage que l’agriculture biologique», alors que rapporté à l’utilisation par hectare, c’est le bio qui en utilise davantage. Lorsque l’association a sorti en 2010 son enquête «Menu Toxique» qui révélait la présence de résidus chimiques dans un menu type, elle a préféré communiquer sur le nombre de résidus (127) plutôt que sur leur quantité qui était infinitésimale. Le toxicologue Jean-François Narbonne avait déclaré au sujet de cette enquête : «Il faut arrêter d’affoler les gens sans leur donner les clés pour comprendre les vrais risques qu’ils courent.»
Depuis, GF sort régulièrement des «enquêtes» d’analyse de présence de résidus dans les fraises, les cheveux d’enfants, l’eau, l’air… Bien que l’association admette que les résultats contenus dans leurs dossiers «n’ont pas de valeur statistique significative», elle communique des chiffres tout en sachant qu’ils n’ont aucune valeur. Ainsi, concernant une de ces «enquêtes», le Dr Dominique Dupagne, ancien chroniqueur science et santé sur France Inter, a estimé que c’était «un rapport militant destiné à convaincre et non à étudier la réalité. La conclusion était écrite avant la réalisation des dosages, c’est une approche typiquement non-scientifique. (…) Ce genre de rapport décrédibilise la lutte scientifique contre les pesticides un peu comme un policier qui fabrique des fausses preuves».
GF travaille en étroite relation avec les entreprises bio, en leur demandant de «soutenir (leur) travail d’information des citoyens sur les dangers de pesticides et sur l’importance de manger bio», afin de «permettre de développer le secteur de la bio en général et donc de créer un climat propice au développement de votre propre société.» De fait, GF apparaît comme une force de lobbying pour promouvoir le bio en dénigrant les produits issus de l’agriculture conventionnelle. D’autant plus que l’association est présidée par Maria Pelletier, PDG d’une entreprise bio mais surtout administratrice de Synabio (le syndicat national des entreprises bio). De même, de nombreuses entreprises partenaires financières de GF (Groupe Léa Nature, Ecotone, Biocoop, Ecocert, La Boulangère bio, Naturalia, Ekibio, Botanic) font partie du secteur bio, pour la plupart membre du Synabio. Ainsi, en février 2025, GF a participé au lancement de la campagne «Tous exposés», avec notamment le soutien d’Ecotone et de La Maison de la Bio, pour montrer que «l’exposition aux pesticides chimiques est généralisée».
Enfin, GF participe à un large réseau d’associations partenaires (nationales et internationales), comme Pesticide Action Network Europe, EDC Free Europe, Health and Environment Alliance (HEAL), Collectif Nourrir, Secrets Toxiques, Collectif inter-Associatif pour la Santé Environnementale…
Structure
Association de la loi de 1901, créée en 1996. Depuis décembre 2008, l’association est agréée pour la protection de l’environnement. L’association a été rebaptisée «Générations Futures» en novembre 2011. Elle revendique 20 relais locaux en 2024.
Dirigeants
Bureau
- Maria Pelletier : présidente
- Thierry Verley : trésorier
- Christian Pacteau : secrétaire
Conseil d’administration
- Florence Foure
- Rachel Senault
- Roselyne Serac
- Jean-Philippe Cortial
- Dominique Marion
- Nadir Saïfi
- Nicolas Namur
- Sylvie Nève
Salariés
- François Veillerette : chargé du plaidoyer et porte-parole
- Nadine Lauverjat : déléguée générale Générations Futures et campagne «Victimes des pesticides»
- Emilie Örmen : chargée de mission adhérents, relais locaux et bénévoles
- Pauline Cervan : chargée de mission Règlementaire et Scientifique
- Hélène Mocquillon : chargée de mission communication et mobilisation
- Yoann Coulmont : chargé de mission plaidoyer
Historique
En 1992, Georges Toutain, agronome de l’Inra à la retraite, crée un groupe de réflexion informel et local en Picardie pour aborder les problèmes liés à l’agriculture intensive, la relation environnement-santé, la préservation des ressources naturelles, etc. Avec ce groupe, Georges Toutain voulait rendre compte de son action au conseil régional alors qu’il avait été élu comme «écologiste indépendant». Dès le début, François Veillerette fait partie de ce cercle de réflexion. En 1996, ce groupe se constitue en association sous le nom de Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) et la présidence est assurée par Georges Toutain. L’association prendra ensuite une dimension plus importante sous la houlette de François Veillerette.
Activités
Communication : GF occupe le terrain médiatique principalement avec des «enquêtes» alarmistes sur l’exposition aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens (PE). En 2008, il s’agissait d’une étude sur le vin et une autre sur les raisins ; en 2010, un dossier sur la présence de produits chimiques dans un menu type et, en 2011, un autre afin de comparer la présence de résidus de pesticides dans un menu type bio et dans un menu type non bio. En 2013, il y a eu 4 dossiers (pesticides agricoles dans les cheveux, expositions des enfants aux insecticides perturbateurs endocriniens, néonicotinoïdes dans les aliments, pesticides et PE dans des fraises). Depuis, l’association publie très régulièrement ce type de rapports.
En janvier 2025, GF met en ligne Géophyto, une carte interactive détaillant les achats de pesticides à l’échelle départementale. En février 2025, GF avec d’autres ONG (Secrets Toxiques, Noé , On Est Prêt) et des acteurs du secteur bio (Ecotone et La Maison de la Bio) ont lancé la campagne «Tous exposés», une plateforme interactive «qui informe, sensibilise et mobilise sur l’exposition aux pesticides chimiques».
GF intervient dans des conférences, dans des films (Témoin gênant en 2003, Pesticides, non merci ! en 2006, Nos enfants nous accuseront en 2008) et dans les médias. En janvier 2008, GF avec Terre d’Abeilles ont mis une page de publicité (financée par le Groupe Léa Nature) dans Le Monde afin de dénoncer l’autorisation du Cruiser. En octobre 2016, GF participe à la campagne publicitaire de la Fondation Léa Nature contre les perturbateurs endocriniens, une campagne renouvelée en 2017. GF a coproduit avec HEAL, dont il est membre, une bande-dessinée antipesticides et produits chimiques. En 2017, il y a la sortie au cinéma du film Zéro phyto, 100% bio, coproduit par GF. Ponctuellement, l’association organise des manifestations, comme contre l’UIPP en 2003 et en 2006, et les années suivantes à l’occasion du Salon de l’Agriculture.
Campagnes : Chaque année depuis 2006, du 20 au 30 mars, GF organise la Semaine sans pesticides (SSP), son action phare, avec plus de 300 événements (conférences, ciné-débats, ateliers jardinage au naturel, marchés bio, spectacles, expositions…) organisés avec 50 partenaires pour l’édition 2022 en France et dans plusieurs autres pays. En 2014, à l’occasion de la SSP, GF lance le projet «0 phyto, 100% bio !» qui, avec deux sites dédiés, «doit permettre de recenser, encourager et valoriser les collectivités à entrer dans cette démarche de réduction des pesticides et de promotion de la bio». L’édition 2020 a été presque entièrement annulée à cause du premier confinement et, en 2021, les temps forts nationaux ont été en ligne.
A partir de 2009, GF a décidé de mettre en avant les victimes de pesticides, professionnelles ou non, afin de sensibiliser l’opinion publique. Un site Internet a été créé sur ce thème, avec différents témoignages. En avril 2016, l’association met en ligne «la première carte de France des victimes des pesticides», avec environ 400 témoignages. En décembre 2016, à l’occasion d’une conférence organisée par José Bové au Parlement européen, GF a lancé avec d’autres organisations un appel intitulé «Pesticides en agriculture : Levons le voile sur un véritable scandale sanitaire». GF est aussi impliquée dans le débat des «riverains exposés aux pesticides».
Depuis 2016, GF est engagé dans la campagne contre la réhomologation du glyphosate. En février 2017, l’association est devenue le relais en France de l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) contre le glyphosate, portée par l’organisation européenne WeMove. En avril 2017, elle a publié un premier rapport sur l’exposition des Français au glyphosate en faisant analyser les urines de 30 personnes dont plusieurs personnalités. En septembre 2017, un deuxième rapport est publié, cette fois portant sur la présence de glyphosate dans les aliments. En novembre 2017, GF publie un troisième rapport, «portant sur l’analyse des motifs de rejets des études montrant une toxicité du glyphosate». Depuis 2021, GF a publié trois autres rapports sur le glyphosate.
En 2018, GF a lancé une nouvelle campagne «Désintox» afin notamment de «révéler la présence de produits chimiques dangereux pour la santé et l’environnement».
Depuis 2018, GF a mise en place «Shake ton politique», un outil d’interpellation de «certains décideurs, des fonctionnaires, des membres du gouvernement, les élu.es en place et les candidat.es aux futures élections majeures, à la fois au niveau local, national ou européen».
Lobbying : L’association déclare avoir dépensé entre 25.000 et 50.000 euros en 2023, entre 10.000 et 25.000 euros en 2021 et 2022, moins de 10.000 euros en 2018, 2019 et 2020, et entre 10.000 et 25.000 euros en 2017, pour des activités de lobbying auprès des députés et sénateurs. L’association a déclaré 4 actions de lobbying en 2017, 1 action en 2018, 3 actions en 2019, 1 action en 2020, 8 actions en 2021, 12 actions en 2022 et 15 actions en 2023.
GF s’est fortement impliqué dans le Grenelle de l’environnement. En 2009, GF a lancé avec APE, la LPO et l’UNAF, un comité de soutien des élus à l’abeille et à l’apiculture (en mars 2018, ce comité est relancé et compte désormais environ 180 adhérents). Fin 2011, GF rejoint le collectif PAC2013, un groupe de lobbying sur la réforme de la PAC. En mars 2012, GF organise au Sénat un congrès «Pesticides et santé» sur deux journées. En 2013, GF lance avec APE et l’UNAF un comité d’élus sur les pesticides. En 2025, la loi sur les PFAS portée par le député écologiste Nicolas Thierry a été adoptée grâce au lobbying intense de GF. En 2024, GF explique que «des élus comme l’eurodéputé Benoît Biteau ou encore les députés Charles Fournier ou Jean-Claude Raux se sont appuyés sur notre travail, ce dernier notamment pour poser une question orale au gouvernement. Pour information, nous avons collaboré avec Jean-Claude Raux au sujet de sa PPL sur les aires d’alimentation de captage». En 2014, GF a aidé le sénateur écologiste Joël Labbé à rédiger une proposition de loi visant à interdire l’usage de pesticides par des collectivités publiques pour l’entretien de leurs espaces et par les particuliers. En mars 2019, GF a coorganisé avec la Fondation Léa Nature un colloque sur les PE à l’Assemblée nationale, et en mars 2025, un colloque sur les pesticides. GF est membre du Comité national biodiversité.
Juridique : GF peut aussi utiliser l’arme juridique. Par exemple, en 2009, GF a déposé un recours pour obtenir le retrait d’AMM pour plusieurs produits Roundup, car, après analyse, il y aurait des irrégularités dans leurs compositions. Suite à un recours lancé en 2017, GF a obtenu en février 2025 l’annulation des AMM des insecticides Closer et Transform. En juin 2019, GF se réjouit que, suite à un recours mené avec d’autres associations, le Conseil d’Etat annule en partie l’arrêté de 2017 encadrant l’utilisation des pesticides, «notamment parce qu’il ne prévoit pas de dispositions destinées à protéger les riverains». En 2020, GF et Pollinis ont déposé un recours juridique contre la cellule Demeter, «dénonçant l’atteinte à la liberté de communication et au secret de l’instruction et des enquêtes».
Réseaux : GF contribue également à créer de nouvelles structures. En 2009, GF a été impliqué dans la mise en place du Réseau Environnement Santé et, en 2011, de l’association Phyto-Victimes. En juillet 2012, GF a participé à la création du Rassemblement pour la planète (présidé par Nadine Lauverjat, une des responsables de GF), avec plusieurs autres associations, afin de pouvoir peser sur le dossier de santé environnementale à l’occasion de la Conférence Environnementale de septembre 2012. Fin septembre 2017, GF a participé au lancement de l’association Justice Pesticides dont le but est de recenser toutes les actions juridiques entreprises sur le dossier des pesticides aussi bien en France qu’au niveau international. En 2018, GF participe à la création de l’association Nous voulons des coquelicots avec Fabrice Nicolino, qui demande l’arrêt de tous les pesticides de synthèse. En 2020, GF participe à la création du collectif Secrets Toxiques pour dénoncer les failles dans l’évaluation des pesticides.
Divers : A partir de 2011, GF a été impliqué dans un PICRI (Partenariat entre Institutions et Citoyens pour la Recherche et l’Innovation) avec Christian Vélot, administrateur du CRIIGEN et de Sciences Citoyenne, afin de remettre en cause le principe d’équivalence en substance à propos des plantes génétiquement modifiées. GF a apporté plus de 42.000 euros à cette étude qui a duré 4 ans. Suite à la publication de l’étude choc de Gilles-Eric Séralini fin 2012, GF signe un appel commun «exigeant la transparence et réclamant la suspension provisoire des autorisations du Maïs NK603 et du Roundup».
En octobre 2016, GF a lancé, avec Agir pour l’environnement et Bio Consom’acteurs, un financement participatif afin de contribuer au financement du film Zéro phyto 100% bio. La somme totale récoltée s’élève à 75.858 euros.
Finances
En 2023, GF a reçu 258.382 euros de «mécénat» et 107.980 euros de «concours public et subventions d’exploitation» (dont 50.000 euros du ministère de l’Ecologie et 25.000 euros de l’Office français de la biodiversité). Les cotisations s’élèvent à 126.925 euros et les dons manuels à 208.562 euros. Fin 2023, GF a 1.714.985 euros en «disponibilités». Sur son site, l’association est opaque concernant les sommes octroyées par ses différents sponsors.
Année | Produits | Charges | Résultat |
---|---|---|---|
2023 | 741.510 € | 537.607 € | 203.903 € |
2022 | 597.500 € | 489.746 € | 107.754 € |
2021 | 616.086 € | 438.247 € | 177.839 € |
2020 | 603.978 € | 320.304 € | 183.494 € |
2019 | 456.374 € | 351.453 € | 104.922 € |
2018 | 544.644 € | 308.980 € | 235.663 € |
2017 | 540.926 € | 334.632 € | 206.294 € |
2016 | 481.945 € | 286.514 € | 195.431 € |
2015 | 360.129 € | 260.935 € | 99.194 € |
2014 | 300.225 € | 220.051 € | 80.174 € |
2013 | 320.270 € | 237.620 € | 82.650 € |
2012 | 255.157 € | 214.343 € | 40.814 € |
2011 | 256.627 € | 203.972 € | 52.655 € |
2010 | 357.327 € | 274.939 € | 82.388 € |
2009 | 257.519 € | 211.105 € | 46.414 € |
2008 | non connu | non connu | non connu |
2007 | non connu | non connu | non connu |
2006 | 104.975 € | 87.275 € | 17.700 € |
Principales sources extérieures de financement
Une part importante du mécénat vient d’entreprises commerciales membres du Syndicat national des transformateurs de produits naturels et de culture biologique (Synabio), syndicat dont l’une des administratrices est Maria Pelletier, présidente de GF. Parmi ces entreprises du secteur bio qui soutiennent GF, on trouve sur son site : Biocoop, la Fondation Ecotone (ex-Bjorg et Bonneterre Citoyens), la Fondation Léa Nature, la Fondation Ekibio, Botanic, Ecocert, la Boulangère Bio, Naturalia. L’association mentionne aussi d’autres sponsors : Nutergia, Le poids du vivant, ColisConsult, la Fondation Lemarchand, 1% for the Planet. En 2023, sans qu’elles soient mentionnées, la Fondation pour le progrès de l’homme a octroyé 30.000 euros et la Swiss Philanthropy Foundation a donné 47.980 euros.
En 2023, Biocoop a donné 11.979 euros à GF, collectés à partir de la vente de «Jus de Pomme militant» commercialisé dans les magasins du réseau (contre 17.793 euros en 2022, 11.348 euros en 2015). En 2016 et en 2017, le Groupe Léa Nature (à travers Jardin BiO et SO’BiO étic) a donné 30.000 euros à GF. De plus, dans le cadre de son opération Belle et Solidaire, le groupe bio annonce que de septembre à novembre 2016, chaque produit du Laboratoire Léa Nature acheté «permettra de soutenir l’association Générations Futures dans sa Campagne Nationale de sensibilisation aux perturbateurs endocriniens».
Dans le cadre des Rencontres pour la planète organisées par 1% for the Planet, GF a reçu 60.910 euros en 2024 (contre 2000 euros en 2020, 25.000 euros en 2019, 40.000 euros en 2018). La Fondation Macif a donné 25.000 euros en 2018 (contre la même somme en 2017 et en 2016, 40.000 euros en 2015). Pour la campagne sur les perturbateurs endocriniens, GF a reçu 40.000 euros en 2019 (contre 35.000 euros en 2018 et en 2017, 25.000 euros en 2016 et en 2015) de la Jenifer Altman Foundation, située en Californie, dans le cadre de l’Environmental Exposure and Health Initiative. Par le passé, GF a régulièrement reçu des subventions de la JMG Foundation (entre 25.000 et 31.000 euros), basée au Liechtenstein et créée par le milliardaire britannique feu Jimmy Goldsmith. La Patagonia Foundation a donné 9700 euros en 2012, 7800 euros en 2011 et en 2010.
Depuis 2020, l’association reçoit annuellement 50.000 euros des ministères (contre 30.000 en 2019, 50.000 euros en 2018). En 2019, GF a reçu 30.000 euros de la Région DGFIP et 24.448 euros de la DRFIP (convention Agence française pour la biodiversité). En 2015, la Région Ile-de-France a accordé une subvention de 17.658 euros (contre 21.000 euros en 2013). En 2017, GF a reçu la somme de 50.000 euros du député écologiste Jean-Louis Roumégas (contre 7000 euros en 2016 et 2500 euros en 2015). En 2016, GF a reçu 40.000 euros de la sénatrice Leila Aïchi pour «Etude sur les dangers des pesticides et des perturbateurs endocriniens pour la santé et l’environnement». En 2015, l’association a reçu 2500 euros de la Réserve parlementaire de la députée écologiste Danielle Auroi, 5000 euros du groupe écologiste (contre 10.000 euros en 2014) et 15.000 euros du sénateur EELV Joël Labbé.
En 2011, GF apporte plus de 42.000 euros à une étude d’une durée de 4 ans, dans le cadre d’un PICRI (Partenariat entre Institutions et Citoyens pour la Recherche et l’Innovation). Cette étude est réalisée par Christian Vélot, administrateur du CRIIGEN et de Sciences Citoyenne, afin de remettre en cause le principe d’équivalence en substance à propos des plantes génétiquement modifiées.
Il subsiste néanmoins des zones d’ombres puisqu’en 2009, François Veillerette (et Nadine Lauverjat de 2009 à 2014) s’est mis à son compte comme «conseiller en environnement», une activité qui lui a rapporté, selon sa déclaration d’intérêts, 132.625 euros entre janvier 2010 et avril 2014. Comme le note le site Agriculture & Environnement, «Ils peuvent donc encaisser de l’argent pour leurs activités d’“expertise militante” de la part d’entreprises, de fondations, d’associations ou autres, sans avoir à rendre de comptes à qui que ce soit.» François Veillerette a interrompu cette activité de consultant en mars 2017.
2023 | |
---|---|
Ministère de l'écologie | 50.000 € |
Fondation suisse | 47.980 € |
Naturalia | 47.727 € |
Fondation Léa Nature | 40.000 € |
Fondation pour le progrès de l'homme | 30.000 € |
Ecotone | 30.000 € |
Office français de la biodiversité | 20.000 € |
Fondation Lemarchand | 20.000 € |
Ekibio | 15.000 € |
Olga | 10.000 € |
2022 | |
---|---|
Ministère de l'écologie | 50.000 € |
Biocoop | 32.793 € |
Fondation Léa Nature | 30.000 € |
Ecotone | 30.000 € |
Office français de la biodiversité | 25.000 € |
Fondation Lemarchand | 20.000 € |
1% for the Planet | 12.000 € |
Nutergia | 10.000 € |
Botanic | 10.000 € |
2021 | |
---|---|
Ministère de l'écologie | 50.000 € |
Fondation Léa Nature | 30.000 € |
Ecotone | 30.000 € |
Office français de la biodiversité | 25.000 € |
Fondation Lemarchand | 20.000 € |
Biocoop | 15.000 € |
1% for the Planet | 12.000 € |
Nutergia | 10.000 € |
Botanic | 10.000 € |
2013 | |
---|---|
Jimmy Goldsmith Foundation | 28.000 € |
Oak Foundation | 25.000 € |
Botanic | 25.000 € |
Fondation Léa Nature | 25.000 € |
Réserve parlementaire EELV Sénat | 20.000 € |
Fondation pour le progrès de l'homme | 20.000 € |
PAN Europe | 17.500 € |
Région Ile-de-France | 15.196 € |
Fondation Lemarchand | 15.000 € |
Rassemblement pour la planète | 10.000 € |
Biocoop | 10.000 € |
Distriborg | 10.000 € |
Fondation pour une Terre humaine | 10.000 € |