Noël Mamère

Député à l’Assemblée nationale (groupe écologiste)
Maire de Bègles
Membre du Comité de Soutien des élus à l’Abeille et à l’apiculture
Associé-gérant de la SCI Martin Kleber
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/chez-noel-mamere

Né le 25 décembre 1948 à Libourne, Noël Mamère commence sa carrière comme journaliste. Il est d’abord journaliste pigiste à l’ORTF (1969-1972), puis correspondant pour l’Aquitaine du Quotidien de Paris (1974-1975), journaliste à l’agence de Bordeaux de RMC (1975-1977), présentateur de l’émission « C’est la vie » sur Antenne 2 (1977-1982), présentateur, rédacteur en chef adjoint du JT Antenne 2 Midi (1982-1986) et, sur la même chaîne, présentateur des JT du week-end, créateur de l’émission « Samedi chez vous » (1986-1987), pour enfin terminer responsable et présentateur de l’émission « Résistances » (1986-1992). Fort de sa notoriété, il s’engage en politique. Il est élu en 1988 comme suppléant du député socialiste de la 10ème circonscription de Gironde, Gilbert Mitterrand. Grâce à un arrangement entre François Mitterrand, Jacques Chaban-Delmas et la droite béglaise, Noël Mamère devient maire de Bègles en 1989 (réélu en 1995 et en 2001). Après son échec en 1989 à une législative partielle, il crée Génération Ecologie (GE) avec Brice Lalonde. En 1992, il devient vice-président et porte-parole de GE. La même année, il est élu conseiller régional d’Aquitaine. En février 1994, il lance, sans succès, un appel à la constitution d’une liste commune entre les Verts et GE, et quitte GE pour fonder Convergences écologie solidarité dont il devient le président. Par opportunisme, selon son propre aveu, il se présente aux Européennes en 1994 sur la liste de Bernard Tapie et est élu député européen. En 1995, il soutient Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle et non Dominique Voynet. En 1997, il est élu député de la 3ème circonscription de la Gironde (réélu en 2002, en 2007 et en 2012). En 1998, il adhère, avec l’ensemble de son mouvement, aux Verts. En novembre 2001, lors d’un référendum sur le maintien de la candidature d’Alain Lipietz à l’élection présidentielle, il annonce sa «décision irrévocable» de ne pas être candidat de substitution. Il reviendra sur cette décision deux jours plus tard et obtient 5,25% des suffrages à la présidentielle de 2002. Le 5 juin 2004, il a célébré le premier mariage homosexuel dans sa mairie, afin de lutter contre ce qu’il dit considérer comme une discrimination homophobe. Il soutient l’action des Faucheurs Volontaires et a été lui-même condamné pour l’arrachage de maïs transgénique en 2004, en Haute-Garonne. Il a été très impliqué dans les débats sur la loi OGM en 2008, faisant le relais, avec le député socialiste Philippe Martin, des revendications de José Bové et des militants anti-OGM. En 2008, Noël Mamère a prêté serment comme avocat au barreau de Paris, mais a demandé et obtenu son omission du barreau de Paris en 2011. En 2009, il fait activement campagne pour la liste Europe-Ecologie. Dès 2010, il soutient la candidature d’Eva Joly à la présidentielle. Mais quand celle-ci, en 2011, ne s’exprime pas clairement sur son soutien à François Hollande au deuxième tour, Noël Mamère dira qu’«Eva Joly ne respecte pas ses engagements pris lors de la primaire» . En mars 2012, il ira jusqu’à douter de l’intérêt de cette candidature. Suite à la Conférence environnementale de 2013, il appelle les sénateurs et députés de son parti à ne pas voter le budget 2014 en l’état. Le 25 septembre 2013, suite à l’éviction de Pascal Durand à la tête d’EELV, il annonce quitter le parti, tout en souhaitant rester au sein du groupe écologiste à l’Assemblée nationale. En septembre 2013, il a confie au Monde que s’il est réélu à la mairie de Bègles en 2014, il abandonnerait son mandat de député. Cependant, il revient sur sa décision, expliquant : «Renoncer à mon mandat de député, même dans ma circonscription plutôt à gauche, c’est permettre à la droite de gagner un siège, donc je ne peux pas me permettre ça.» Depuis mai 2014, il écrit régulièrement des chroniques pour le site d’écologie radicale Reporterre. En septembre 2014, Noël Mamère appelle le groupe écologiste à voter contre la confiance au gouvernement Valls et déclare qu’il ne se «sens plus partie prenante de cette majorité». En mai 2015, il annonce : «Je ne me représenterai pas en 2017 aux législatives parce que j’aurai été député pendant 20 ans.»

 

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